Les infirmiers libéraux en colère !
Laurent, infirmier libéral Livradais nous explique les raisons du mécontentement général de sa profession :
"Une mobilisation des infirmiers libéraux qui ne faiblit pas!
A l'initiative du Collectif des Infirmiers Liberaux En Colère, soutenu par 2 syndicats Onsil et Snill, quelques 200 infirmiers liberaux avec un peu plus d'une centaine de véhicules ont fait une opération escargot à Bordeaux le 19 mars dernier. Une délégation du lot et Garonne a participé avec une dizaine de véhicules.
A l'initiative du Collectif des Infirmiers Liberaux En Colère, soutenu par 2 syndicats Onsil et Snill, quelques 200 infirmiers liberaux avec un peu plus d'une centaine de véhicules ont fait une opération escargot à Bordeaux le 19 mars dernier. Une délégation du lot et Garonne a participé avec une dizaine de véhicules.
Ces derniers ont pu exprimer leur ral le bol sur leurs conditions de travail:
- la reconnaissance de la pénibilité pour un départ à la retraite à 64 ans et non 67
- une demande de revalorisation de leurs actes et frais de déplacement à hauteur de l'inflation sachant que leurs tarifs n'ont pas augmentés depuis 15ans
- informer de leur exclusion du ségur de la santé alors qu'ils étaient en 1ere ligne pendant le covid, pas de primes ou augmentation de remerciement après cette "guerre"
- dénoncer des glissements de compétences qui n'ont pas montrés une meilleure couverture vaccinale.
Les infirmiers libéraux ont bien l'intention de montrer leurs motivations et se battent pour remettre le métier d'infirmier au cœur du système de soins de part leur densité sur le territoire et leurs compétences.
Il est à rappeler que tous les infirmiers liberaux réalisent bilans sanguins, vaccinations, dépistages, injections, pansements, préparation de traitements et surveillance des patients diabétiques, perfusions et soins de dépendance...
Prochaine étape le 4 avril ou ils se réuniront sur la place de la Bastille le 4 avril prochain, déjà plus de 1000 infirmiers attendus dont une grosse délégation du sud ouest.
N'hésitez pas à les rejoindre sur Paris où signer la pétition du CILEC afin de supporter leurs revendications devant le ministre de la santé."
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