Droit de réponse en mairie
Fabrice Delestre, au fond à gauche sur la photo
Photo La Dépêche du Midi
Mis en cause et étrillé par Jacques Borderie lors du conseil municipal du 24 juin dernier, le DGS, Fabrice Delestre utilise son droit de réponse dans les colonnes du journal "La Dépêche". Le 1er adjoint avait dénoncé la légitimité de son recrutement et son incompétence à diriger des services sans parler de plaintes diverses à son encontre.
Resté silencieux durant le conseil, le DGS s'est fendu d'un courrier où il remet les pendules à l'heure :
Il y évoque "certaines demandes individuelles qui sortaient du cadre légal ou de l'intérêt général", qu'il a décliné, comme de ne "pas faire figurer l'ensemble des indemnités perçues", par le 1er adjoint ou encore "d'imprimer et de mettre sous pli, avec les moyens municipaux une correspondance personnelle rédigée sur papier à en-tête d'une autre collectivité à destination de membres du conseil municipal" .
"Que mes refus aient nourri du ressentiment chez l'élu concerné, je peux le concevoir ; Mais ils relevaient uniquement du respect scrupuleux des règles applicables à l'administration publique" avance le DGS, balayant la volonté d'être "complice d'une omission permissive".
"Le débat démocratique mérite mieux qu'un règlement de comptes. A quelles propositions concrètes, à quelle vision d'avenir rattacher l'opposition amère de cet élu désormais sans délégation ? A ce stade les attaques personnelles semblent palier l'absence de ligne politique identifiable. Personne serai dupe".
Bien qu'ayant reçu le soutient d'un conseiller municipal lors de la réunion de mardi, Fabrice Delestre regrette "la méthode qui consiste à attaquer un DGS pour tenter de déstabiliser un maire. Elle est connue, usée jusqu'à la corde et trahit surtout une conception archaïque de la vie publique".
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